La vente d’un véhicule est une démarche qui peut engendrer une situation stressante. Sa mission consiste à inciter l’acheteur à signer un contrat, à acheter plus d’options, etc. Le vendeur peut également pousser l’acheteur à payer plus que ce qu’il a prévu.
Il faut reconnaître que parmi les vendeurs, certains sont doués pour le métier de la vente. Pour cette raison, il devient impératif de savoir par quel moyen un vendeur perçoit un pourcentage quand l’acheteur négocie le prix de sa nouvelle voiture.
Ils peuvent obtenir un pourcentage par vente finalisée qui s’évalue à un taux de 20%. Pour les motiver, certains concessionnaires payent leur commission suivant leur vente. Le taux estimé augmente en fonction du nombre de véhicules vendu.
Les vendeurs privilégient les commissions au détriment de leur salaire
Un bon vendeur va choisir la commission au détriment de son salaire. Il est persuadé que son savoir-faire peut frapper quelques homeruns de temps à autre. Certains concessionnaires rémunèrent leurs vendeurs en fonction des commissions réalisées après les bénéfices uniquement. Dans certains cas, ils leur offrent un salaire standard.
En ce qui concerne le pourcentage lié à la commission, les vendeurs vont percevoir entre 20 et 40 % du bénéfice d’entrée. Cette opération va dépendre de leur concession et ils peuvent percevoir environ 5 % du bénéfice de sortie.
Le taux d’un vendeur sur une vente finalisée
La commission d’entrée est une petite portion du prix d’achat de la voiture. Pour un véhicule estimé à 30 000 euros avec une marge bénéficiaire de 1 500 euros. Il y a la commission qui est fixée à 20% de ce montant. Dans ce cas, le vendeur pourra percevoir 300 euros du bénéfice d’entrée avant impôt.
Cette valeur est estimée en tenant compte du coût de rachat du véhicule. Le taux est calculé en fonction de la valeur que le véhicule est censé perdre après sa mise en circulation. Ce taux peut être plus ou moins important. Cette opération dépend des caractéristiques, de la marque et du modèle du véhicule.
Quel est le pourcentage à envisager ?
Certains concessionnaires proposent à leurs vendeurs des pourcentages de commission à échelle stable. Cette stratégie permet aux vendeurs de gagner énormément quand ils vendent plus de véhicules.
Pour effectuer l’opération, il faut impérativement que le vendeur commercialise au moins 5 voitures. Dans ce contexte, il obtient une commission de 20 %. Au cas où il liquiderait 10 voitures, il peut percevoir une commission de 25 %. Quand il vend 15 voitures, il pourra obtenir une commission de 30 %, et ainsi de suite.
Selon la concession, des primes sont octroyées pour motiver les vendeurs. Ces primes englobent des primes de vente hebdomadaire ou le plus grand nombre de ventes matérialisées en un week-end. Il y a aussi les primes de vacances, celles-ci concernent le plus grand nombre de ventes matérialisées en un jour férié.
Que représente la commission back-end ?
La commission back-end est calculée à l’aide du financement ou quand les vendeurs vendent aux clients des packs d’assurance, des services étendus, etc.
Voici un aperçu sur le mode de fonctionnement de la commission avec le financement. Un client peut opter pour le financement de son véhicule par l’intermédiaire d’un concessionnaire. Celui-ci envisage de percevoir 1 500 euros à un taux de commission de 5 pour cent. Le vendeur va recevoir dans ce cas 75 euros.
Cela signifie que la combinaison des commissions frontales et dorsales sur cette seule transaction est d’environ 375 euros.
Les vendeurs sont rémunérés en fonction des ventes réalisées
Il est très difficile de se mettre dans la peau d’un vendeur dans ce cas. Les vendeurs sont généralement confrontés à des situations excitantes et effrayantes à la fois. À l’opposé des travaux qui paient un salaire fixe, les vendeurs perçoivent une rémunération quand ils concrétisent une transaction.
Quelle cotation appliquée pour finaliser les transactions automobiles ?
Pour déterminer le prix d’un véhicule d’occasion, l’expert va opter pour une cote auto qui est dite Argus. Celle-ci intervient impérativement lors des transactions automobiles. Cette cotation est exploitée par la plupart des professionnels et particuliers.
Cette cotation représente une base de négociation lors de l’acquisition ou de la liquidation d’un véhicule d’occasion. Elle ne prend pas en considération la loi de l’offre et de la demande disponibles. Cette cote est complètement réduite vis-à-vis des autres cotes disponibles sur le marché.
La cotation est initiée sur la base de nombreux aspects comme le type, l’âge, le kilométrage et aussi l’aisance à vendre le modèle dans certains cas. À partir d’un âge spécifique, certaines voitures ne sont plus énoncées dans l’argus. Il est question des voitures qui ne sont plus cotées.
Ce qui indique que le véhicule est en manque de place. Il est toutefois possible d’estimer la cote de la voiture en se basant sur la décote annoncée les années antérieures. L’évaluation peut également se faire à l’aide des prix de vente pratiqués sur le marché pour se faire une idée.
Quels sont les frais additionnels à prévoir ?
Une décote de 15 % pour frais professionnels est ajoutée à l’évaluation de l’automobile. Cette décote englobe entre autres les frais imposés lors de la remise en vente du véhicule. Pour les véhicules qui comportent des défauts majeurs et visibles.
Tels que :
- Impactes et traces de chocs ;
- Échappement hors service ;
- Pneumatiques endommagés ;
- Feux gâtés.
La facture risque encore de s’alourdir. En dépit des frais professionnels qui entrent dans l’équation pour l’évaluation de départ, l’obligation d’importants dépannages mécaniques ou de carrosseries risque d’amplifier la note finale.
Cela représente un grand problème, même pour un véhicule qui est en parfait état. Il ne pourra pas se déroger de tout ce qui se rapporte aux frais professionnels.
Calcul du potentiel kilométrique du véhicule
Les véhicules à essence parcourent en moyenne 15 000 kilomètres par an. Quant aux véhicules Diesel, ils parcourent en moyenne 25 000 kilomètres par an. L’expert va se baser sur le potentiel réel du modèle de véhicule pour établir sa cote.
Pour effectuer l’opération en cas de dépassement, une moins-value est exigée. Pour les conducteurs qui ont roulé moins que la moyenne, ils peuvent s’attendre à percevoir un petit bonus.
Dans quel cas le vendeur peut bénéficier d’un pourcentage ?
Un vendeur qui dispose d’un véhicule en état irréprochable peut gagner un gros lot. Il peut se permettre de négocier quelques centaines d’euros en plus. Dans ce cas, il incombe au vendeur de bien maîtriser le prix de revente de son véhicule.
Le vendeur a la possibilité d’anticiper sur les diverses opérations à effectuer. Ce qui lui permet de calculer la cote à l’avance. Un carnet de bon d’entretien à jour doit être joint au dossier. Notez que le bon d’entretien empêche l’éventualité des frais supplémentaires comme les frais de remise en état.
Un vendeur qui se retrouve en position de force peut facilement négocier un bon deal. Si possible, sollicitez les prestations de la concurrence pour mieux négocier avec le premier contact.
Quelques conseils pour vendre soi-même son véhicule
En dépit des offres commerciales régulières, le montant d’une reprise par un expert risque de laisser le vendeur sans voix. Sans tenir compte qu’il soit associé à l’acquisition d’une voiture neuve ou récente, ce montant peut faire fuir plus d’un.
Les experts engendrent des frais additionnels, et par la même occasion, ils proposent en échange la sérénité. Il incombe au vendeur de s’assurer qu’il réalise une bonne transaction. Une voiture convoitée dans un état irréprochable et qui ne manque pas d’entretien peut se revendre facilement.
Celui qui dispose d’un véhicule en parfait état peut le vendre à un prix supérieur. Cette transaction nécessite quelques formalités techniques comme le contrôle technique ainsi que la mise en ligne d’une annonce.
